[TOP 100] Agra multiplie les leviers de business

Luc Ferlaux
Une nouvelle équipe sous la présidence de Laurent Brutinel, une réorganisation, de nouveaux champs de business explorés… L’Agra nouvelle génération est à l’œuvre, dans la droite ligne de l’héritage laissé par André Brutinel et Michel Mazières, les créateurs du groupement, qui ont décidé de passer le témoin.
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L’organisation a donc été restructurée en distinguant les missions des plateformes de Sirius axées sur le service aux distributeurs et grands comptes ainsi que l’Agra . Porteur de cette stratégie accélérée du groupement depuis janvier dernier, Laurent Brutinel veut s’appuyer sur l’existant construit au fil des décennies pour monter d’un cran. « Nous partons d’une base efficace pour franchir un cap supplémentaire et aller chercher de nouveaux adhérents qui disposent d’une taille significative. » Le groupement annonce être passé de 115 à 124 distributeurs sur un an.

Les stocks optimisés

Un gros travail a également été effectué pour optimiser les stocks, « avoir zéro rupture sur les références les plus courantes, faire la chasse à celles qui ne tournent pas, améliorer la largeur et la profondeur des gammes et donc investir dans les stocks pour pallier les ruptures des fournisseurs ». Une offre ajustée… et élargie. Le groupement active tous les leviers permettant d’amener du business aux adhérents. La peinture, lancée en 2018 avec General Paint et Exclusive Color – sa marque privée en produits parapeinture issue du rachat du Belge Automotive Paint Company –, se déploie chez les distributeurs du groupement. « Mais faire de la carrosserie demande de gros investissements, en hommes notamment. Tous n’iront pas », relativise le jeune président.

Diversification, entre autres sur le pneu

Autre reconquête initiée en mars dernier : le pneumatique via le partenariat passé avec Puissance Pneu France (Pneumaclic - Groupe Point S ), Nokian Tyres en France, « et d’autres solutions en Budget. Nous sommes en train d’affiner cette offre. » Une solution indispensable car « les garages se remobilisent sur cette première entrée atelier ». Et d’autres nouveautés devraient venir enrichir le catalogue… Enfin, côté digitalisation du marché, Laurent Brutinel avance prudemment. « On réfléchit, on regarde. Il faut y être de plus en plus multicanal, mais sans vendre son âme et en restant rentable. La problématique : trouver l’équation économique. » Une prochaine brique pour l’Agra ?

Caroline Ridet

Retrouvez le TOP 100 Zepros 2021 en version numérique

Luc Ferlaux
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