Sponsorisé par ECOLAB

Dispositifs dits « anti-Covid-19 » : la mise en garde de l’INRS

Oana JAN
Image
logo
Partager sur
Image

Dans son communiqué publié fin 2020, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), qui veille à la sécurité et à la santé au travail, a tiré la sonnette d’alarme concernant différents types de dispositifs dits « Covid-19 » potentiellement inefficaces ou dangereux pour les entreprises et les salariés. Parmi ceux-ci, les revêtements biocides, les purificateurs d’air, la désinfection par UV et à l’ozone, qui ne garantissent pas les niveaux d’efficacité suffisants contre le coronavirus et peuvent même poser des risques supplémentaires.

Revêtements biocides : nettoyages fréquents, efficacité incertaine

Présentés sous forme de membranes, de films adhésifs ou de vernis à appliquer sur les surfaces, les revêtements biocides offrent comme principal argument de vente une efficacité désinfectante de longue durée contre différents types de microorganismes. Néanmoins, cela ne garantit pas que cette action soit efficace contre le Covid-19, et suffisamment rapide : la norme NF EN 14 476 concernant les désinfectants chimiques exige un effet virucide en moins de 5 minutes pour les surfaces à fort risque de contamination. Par ailleurs, pour que le revêtement puisse remplir sa fonction biocide, il devrait être parfaitement appliqué sur une surface préalablement nettoyée.

En situation réelle d’utilisation, les surfaces potentiellement contaminées par un grand nombre d’utilisateurs (plaques et poignées de portes, interrupteurs, etc.) sont souvent salies et devraient être fréquemment nettoyées pour garantir l’action biocide du revêtement. Le nettoyage seul à l’aide de produits adaptés étant suffisant pour détruire l’enveloppe du coronavirus, le revêtement biocide n’a alors qu’une utilité relative et incertaine. L’INRS considère ainsi que « ces produits ne peuvent donc pas être préconisés comme moyen de lutte contre la transmission du virus ».

Les purificateurs d’air intérieur : oui mais sous conditions strictes

Les purificateurs d’air intérieur basés sur une filtration HEPA peuvent réduire la concentration des virus dans l’air mais ne remplacent pas les apports d’air extérieur exigés par le code du travail. Seuls les appareils munis des filtres HEPA de classe minimale H13 selon la norme EN 1822-1, parfaitement installés et entretenus, peuvent arrêter la propagation des aérosols transportant le virus, à condition également d’être adaptés à la taille des locaux et à ne pas répandre de gouttelettes.

Les autres types appareils utilisant le traitement physique ou chimique de l’air sont déconseillés par l’INRS pour leur manque d’efficacité prouvée et/ou le risque de répandre dans l’air des composants potentiellement dangereux pour la santé.

La désinfection des surfaces par UV-C : potentiellement inefficace et dangereuse

Utilisées en milieu hospitalier ainsi que dans l’industrie agro-alimentaire pour le traitement de l’air et de l’eau, les lampes à UV-C s’avèrent plus compliquées à utiliser pour la désinfection des surfaces dans les locaux professionnels. Pour en assurer l’efficacité, toutes les surfaces doivent être exposées directement aux lampes, et préalablement nettoyées. A cela s’ajoute le risque de décomposition de certains produits d’entretien exposés aux UV-C en composés nocifs pour la santé, et le risque pour la santé des personnes directement exposées (interdiction de faire fonctionner les lampes en présence des salariés).

La désinfection par ozone gazeux : risques d’irritation et d’explosion, pas d’efficacité prouvée contre le Covid-19

L’efficacité de l’ozone, irritant pour la peau, et surtout les yeux et les muqueuses, n’est pas prouvée contre les virus « enveloppés » comme le Covid-19. Il peut également entrainer l’inflammation de matières combustibles et être à l’origine d’explosions. Ce procédé de désinfection est donc considéré dangereux par l’INRS, qui déconseille son utilisation.

Une question ? Besoin d’explications ou d’assistance pour la désinfection de vos locaux ?

Le nettoyage et la désinfection des surfaces, réalisés fréquemment et soigneusement à l’aide des produits adaptés, la mise à disposition de gel hydroalcoolique et de savon pour les mains et le lavage correct du linge et de la vaisselle offrent des garanties éprouvées pour limiter les contaminations liées au Covid-19.

Nos Responsables de Secteur Ecolab sont à votre disposition pour vous conseiller dans votre démarche de nettoyage et de désinfection, selon votre activité et vos besoins. N’hésitez pas à les contacter !

Vous pouvez également télécharger gratuitement des outils pratiques pour la maîtrise des risques sanitaires (listes de vérification, affichettes pour le rappel des bonnes pratiques, fiches produits…) sur le site d’Ecolab.

Oana JAN
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire

Sur le même sujet